Aller au contenu principal

Influenza aviaire : Ouverture de l’indemnisation à destination des éleveurs de volailles

Depuis lundi 21 juin, le dispositif FranceAgriMer est ouvert à destination des éleveurs de volailles situés au sein des zones ayant subi un vide sanitaire du fait des restrictions.

© DR

Les modalités de mise en œuvre des indemnisations pour pertes économiques liées à l’épisode d’influenza aviaire ont été publiées par FranceAgriMer le 15 juin. L’aide, d’un budget de 40 millions d’euros, vise à couvrir la perte de marge brute globale subie en raison des mesures de restrictions sanitaires obligatoires au sein des zones réglementées. Sur le département des Deux-Sèvres, une zone avait été mise en place fin 2020 et début 2021 sur la commune de Saint-Sauveur-de-Givre-en-Mai.

Les bénéficiaires éligibles doivent répondre aux critères suivants :

- Être exploitant agricole, un Gaec, une Earl ou une autre personne morale ayant pour objet l’exploitation agricole qui réalise une activité commerciale de production de volailles ;

- Avoir un numéro Siret ;

- Avoir une activité d’élevage de volailles ;

- Avoir leur siège situé dans une zone réglementée ;

- Avoir subi un vide sanitaire prolongé dû aux interdictions de remise en place de volailles ;

- Avoir débuté une production de volailles avant la mise en œuvre des mesures d’interdiction de mise en place de volailles dans la zone réglementée ;

- Respecter les obligations relatives aux mesures de biosécurité.

Les éleveurs de cheptel reproducteur de volailles ne sont pas éligibles à ce dispositif.

Le montant de l’avance correspond à :

- Dans le cas d’éleveurs ayant bénéficié du dispositif mis en œuvre pour la crise IA de 2016-2017, cela correspond à 60 % du plus petit montant entre le montant moyen de l’aide individuelle perçue au titre de l’indemnisation des pertes de l’épisode 2016-2017 et le montant de l’estimation de la perte de marge brute réelle due à la période de vide subie par l’éleveur en raison des restrictions sanitaires et des difficultés de remises en place ;

- Pour les éleveurs n’ayant pas bénéficié du dispositif, cela correspond à 60 % du plus petit montant entre le montant moyen de l’aide individuelle versée au titre de l’indemnisation des pertes de l’épisode 2016-2017 (soit 39 500 € pour les palmipèdes et 6 300 € pour les gallinacés) et le montant de l’estimation de la perte de marge brute réelle due à la période de vide subie par l’éleveur en raison des restrictions sanitaires et des difficultés de remises en place.

Les demandes sont à déposer de manière dématérialisée sur le site de FranceAgriMer (https://www.franceagrimer.fr/Accompagner/Dispositifs-par-filiere/Aides-de-crise), jusqu’au 20 juillet à 12 h.

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout Caracterres.

Les plus lus

L'atelier des 6 Vallées réunit des producteurs de la Vienne et des Deux-Sèvres.
L'Atelier des Vallées prend forme
L'atelier collectif de découpe et de transformation de produits locaux des Vallées devrait voir le jour début 2026 à Coulombiers…
Baptiste Conreaux amène les commandes de fruits, légumes, jus et œufs à la porte de ses clients.
Des produits locaux livrés à domicile

Si la demande de livraison de fruits et légumes locaux était forte pendant la crise sanitaire, elle s'est bien estompée ces…

Laurette Didière vient de créer son agence Charentes In Flow.
Découverte touristique sur-mesure des Charentes
Laurette Didière créé une agence de tourisme réceptive : Charentes In Flow.
La Chambre d'agriculture de Charente (représentée par son président Christian Daniau) a porté le dossier pour tout le Poitou-Charentes. Aux manettes : le service Environnement, dirigé par Audrey Triniol.
La MAEC zone intermédiaire financée en intégralité
Tous les agriculteurs éligibles à la mesure agro-environnementale et climatique "zone intermédiaire en Poitou-Charentes", qui en…
Guillaume Roux et Cassandra Bœuf veillent sur leurs escargots.
Nouveaux anges gardiens pour les cagouilles
Cassandra Bœuf et Guillaume Roux ont repris la Cagouille charentaise, à Mons. L'exploitation hélicicole va déménager dans les…
Il manque un quart de sole de cultures d'hiver, qui n'ont pas pu être semées en Gâtine, et en plaine, les parcelles argilo-calcaires ont noyé par endroits.
"Si la collecte atteint 60 % d'une année standard, ce sera bien "

Les conditions climatiques ont chamboulé les plans d'assolement traditionnels. Ce début de printemps voit un potentiel de…

Publicité