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Gestion de l'eau
Top départ pour la réserve de Sainte-Soline

© Coop de l'eau79

Le 3 octobre, la Coop de l’eau 79 confirmait le lancement des travaux de la réserve de Sainte-Soline. Le chantier vise une mise en service pour la campagne d’irrigation 2024.

D’une capacité de 627 868 m3, l’ouvrage bénéficiera à douze exploitations agricoles (soit 20 emplois directs en polyculture-élevage, dont 4 jeunes installés), ayant toutes pris des engagements pour une agriculture durable. 

La même semaine, l’actualité a bruissé par deux fois autour du sujet des réserves de substitution. Dimanche, les Bassines non Merci faisaient des grillades revendicatrices sur le site de Ste-Soline.

Lundi, un collectif de maraîchers annonçait ne plus vouloir payer ses factures à la Coop de l’eau 79. Pour Olivier Drouineau, gérant du potager Mignon à Prin-Deyrançon, le calcul des quotas d’eau est inadapté à son activité et les frais de raccordement à la réserve sont trop élevés. Il appelle de ses vœux d’autres moyens collectifs d’irrigation, propres aux maraîchers et plus adaptés à leurs besoins.

A la Coop de l’eau 79, on déplore une méconnaissance de la situation, en insistant sur le cœur du projet des réserves, qui repose sur la mutualisation des moyens : « La réserve sécurise l’eau de l’ensemble du bassin, rappelle son président Thierry Boudaud. Même si on n’y est pas raccordé, son existence sécurise l’accès à l’eau pour tous, prélèvements dans le milieu compris. Alors oui les coûts sont mutualisés, et on paye parfois pour un projet qui n’est pas à côté de chez soi. Mais on paye pour une gestion collective de l’eau, bénéfique pour maintenir des filières agricoles locales sur le territoire ».

Lire le communiqué de presse de la Coop de l'eau en réaction à l'article du courrier de l'ouest "Les maraîchers ne veulent plus financer les bassines en Deux-Sèvres"

Et de préciser que « les petits consommateurs d’eau payent petit, et les grands payent plus ».

Concernant la revendication des maraîchers du secteur de Mauzé, Thierrry Boudaud tient à souligner que le maraîchage demeure en haut de la liste des priorités d’attribution de volumes d’eau par l’Etablissement public du Marais poitevin (EPMP), et des dérogations de la DDT en cas de restrictions ».

La réserve sécurise l’eau de l’ensemble du bassin, rappelle son président Thierry Boudaud. Même si on n’y est pas raccordé, son existence sécurise l’accès à l’eau pour tous, prélèvements dans le milieu compris.

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